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C'est le début des caresses coupantes, celles qui se plantent dans les vieux souvenirs.
1 août 2010

Master Maqui.

Augmenter le son des basses jusqu'à s'en crever les tympans. Ok Tokyo. Elle ne voit rien dans mes yeux qui lui figent son sourire contagieux. Elle ment et je pense que j'adore ça. Subtilité et complexité. Dans l'incapacité de savoir si ses mots me mentent, je crois que je ne la connaitrai jamais comme il le faut. Alors je lui dessine le personnage qu'elle me dicte et dont elle raffole. Finalement je crois que ses épaules sont assez fines pour cette image de fille manipulatrice et vicieuse qu'elle désire être. Entre ses mains reste son passé bancal qui aujourd'hui lui font cracher sur tous les types qui osent la regarder. Je sais qu'elle finira par me bousiller, mais le goût du risque me fait vibrer. Et pourtant j'arrive progressivement à lui faire lâcher prise et à me retrouver face à elle sans avoir à faire trembler mes jambes pour sa satisfaction personnelle. Elle est magnifique. Le défi serait d'éparpiller tout ce qu'elle pense être, bousiller sa coquille pour n'avoir que le vrai, que du brut. Rien ne nous relie, rien ne nous rapproche, nous n'avons rien en commun, et pourtant il y a cette complicité d'une nuit qui reste bien ancrée dans nos mémoires. Tous les sujets passent. Nous pourrions parler des heures si le présent était nôtre. Mais le temps file et nous savons pertinemment que nos destinées ne seront jamais à parier. Alors nous retournons dans les bras de celles avec qui nous avons commencé notre route, chacune de notre côté. Même si ça ne rime à rien, pourvu qu'on ne soit pas seule. La folie nous guette, les mensonges et l'envie de tout foutre en l'air avec un sourire révélateur et le regard empli de désir nous arrivent en pleine face. Entre provocation et agressivité, jouons avec l'extrême. Mes tripes n'y comprennent plus rien et mon crâne brûle furieusement d'incompréhension.

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