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C'est le début des caresses coupantes, celles qui se plantent dans les vieux souvenirs.

31 mars 2012

Est-ce qu'il y a quelqu'un? J'ai des mots qui se

Est-ce qu'il y a quelqu'un? J'ai des mots qui se bousculent au bout de mes doigts et une rage d'écrire. Mais je n'ai juste pas envie d'hurler sans aucun écho..

 

En silence: * Jubile à l'idée de la retrouver même si je vais me sentir encore toute minuscule :D *

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6 octobre 2011

01 novembre 2009 Il n'y a plus de mots. Les

01 novembre 2009

 

Il n'y a plus de mots. Les choses se perdent dans ma tête. Je ne reconnais plus les visages et je ne fais plus aucune distinction entre le risque et le bancal. Je crois que le mieux c'est de l'écouter. De continuer sans prendre la peine de fouiller partout. C'est brumeux et je trouve ça complètement fou. Mais personne ne le voit. Ou personne n'ose en parler. Il y a un nouveau regard ici, qui s'était un peu perdu avec la vie. Ca brusque un peu mes plans mais c'est pas plus mal dans le fond. Au moins tu sauras. Que l'ailleurs je le cherche mais j'ai jamais su ce que c'était. Je l'ai touché, je l'ai frôlé; mais je n'ai jamais pris la peine de sauter à pieds joints dedans. Pourtant j'ai déjà eu l'occasion. Mais j'ai juste eu la trouille, et aujourd'hui je trime pour écarter les regrets. Vous l'avez tous vu, vous avez son prénom, mais vous n'aurez jamais les mots pour. Il est là, et je frissonne parfois en l'imaginant. Peut-être que c'est ça. Ou peut-être que c'est le rêve qui me fait vibrer. Mais la vérité c'est que je suis pas celle que tu crois. Je vis uniquement à l'intérieur de moi. J'ai rendu les choses complètement inaccessibles. Et je deviens comme elle tu vois. A vous regarder sans pouvoir me lever et ouvrir mes bras vers autre chose. J'ai juste envie d'un autre truc. Je veux plus de calcul, plus de contrôle, plus de confidences à sens unique. Je me souviens encore de nos mains qui s'unissent à côté d'elle. De nos sourires qui se perdent et son regard qui me colle au dos. J'ai perdu les chansons, et de me dire que peut-être, en ce moment, il y a quelqu'un qui écoute, ça me fout juste la gerbe. C'est mon truc, c'est son parfum, et ce sont les seuls mots qui me tiennent encore en éveil. Je ne vis pas avec vous, tout simplement.

2 octobre 2011

Sans repères.

Les valises étaient pretes, le départ semblait imminent. J'avais préparé ce moment dans ma tête depuis bien trop longtemps pour me permettre de flancher à la dernière minute. La seule chose que j'attendais c'était une bonne dose de courage et de rage pour l'affronter. J'avais tout matérialisé, anticipé les doutes et les peines de la famille. Mais je n'avais pas prévu les lames, les cris, ni les peurs dans leurs yeux. Tout ça était loin de moi. Je pensais que j'arriverai à franchir la porte sans me retourner sur lui. Ne pas donner d'heure, de date, de lieu. Penser à moi et arrêter de pleurer quand les mots parlent de lui. Mais je n'ai pas reussi. Chantage affectif de merde. J'étais finalement bien seule avec mes valises abandonnées. Me retrouver dans la voiture et comprendre que la seule solution à présent est d'accepter la fatalité. C'est comme ça. Il faut juste que je parvienne à ne plus pleurer pour eux, à ne plus avoir peur du tiroir qui s'ouvre devant moi ni de frémir quand il me dit que je suis fautive du malheur de la famille. Alors vas te faire foutre, je resterai pas longtemps au sol, crois-moi. J'attends juste la deuxième dose.

25 août 2011

Push.

J'ai voulu autre chose et je l'ai eu. Une dose de maturité dans les veines et c'est la lassitude de la folie intouchable qui gouverne à présent. Avec toi c'est différent. Avec toi je suis une autre. J'ai trouvé le costume et le décor parfaitement Original. Quatre à l'envers. On change de page, je ne suis plus celle. Dorénavant, les couleurs dansent dans l'appartement qui était beaucoup trop blanc. Et je crois qu'on est bien comme ça, qu'on s'y sent bien. Les rires des enfants font grandir les projets, les envies. Les besoins. Une maison et un cri d'enfant qui sera nôtre, un jour. Le bateau des gens amoureux. Maintenant c'est à mon tour de naviguer, et crois-moi, j'oublie tout. Une bague symbolique qui prendra bientôt tout son sens. Peut-être. Je n'espère plus rien. J'agis. Même si ça laisse des gens sur le côté. Je prends le risque. Je veux nous et je suis littéralement accro de la troisième personne.

27 avril 2011

Tu [l]iras.

J'avais oublié. Comme une pause, penser qu'écrire est une faute, une tromperie. Marquer les doutes et les envies comme si rien ne suffisait. Elle est mienne. Et pourtant. Ne jamais être totalement transparente de l’intérieur. Mais il y a eu les larmes, à plusieurs reprises, pour lui prouver que moi aussi, je savais exister et ressentir.  Pour donner raison à l’ancienne demoiselle qui disait que j’étais fissurée mais que je ne laissais rien paraitre.  Les choses ont beaucoup changées, les évènements ont confirmés les vrais liens, ont marqué au fer rouge les personnes avec qui je voulais faire mon chemin. Mais on ne devrait jamais commencer ainsi, c’est comme se lever du pied gauche, ces mots maladroitement alignés. Alors j’allume la lumière, et tu vois, j’ai appris à me passer de toi.

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24 décembre 2010

A ton étoile.

Le souvenir de toi est dorénavant ancré sur sa peau. Tu serais fière de voir que malgré ton absence, les murs de sa chambre ne seront jamais ta seule toile. C'est ton empreinte qui circule dans ses veines, c'est ta poésie qui continue d'avaler les kilomètres dans mes yeux. J'aurais voulu avoir le temps de décoller tous tes mystères, j'aurais voulu comprendre pourquoi les marques sur tes poignets ressemblaient tant à celles de mon passé. Mais ma voix restera à jamais étouffée par ton absence. On a beau essayer de faire briller les mots qui nous restent, ce n'est jamais comme on le veut, ça ne ressemblera jamais suffisamment à ce qu'on ressent vraiment. C'est une profondeur intouchable, une douleur qui ne se manifeste que par des sourires de lucidité. Tu nous as fait vieillir sous les cachetons qu'on ne cesse d'imaginer à ta portée. Je crois que si j'avais pu te donner toute la force que j'ai pour que tu puisses exploser toute cette cam, je l'aurais fait sans la moindre hésitation. Une négation pour une vie maitrisée. Tu aurais pu ne pas t'envoler. Si seulement tes yeux avaient encore un soupçon de folie et de rage de vivre. Alors maintenant que t'as posé ta guitare là haut, tu peux au moins nous dire si ça vaut le coup, ce dernier voyage?

 

9 novembre 2010

Mad World.

Tout est blanc. Symbole de pureté ou de vide. C'est au choix mais dans ma tête les idées se confondent furieusement. Je veux de la couleur. Je veux que les pinceaux dansent sur les principes auxquels ils s'accrochent, signe d'une éducation qui n'a jamais tenu ailleurs que dans leurs yeux. Ma voix résonne bien trop en son absence. Je ne me suis jamais autant sentie enfermée et libre à la fois. Un paradoxe qui me laisse perplexe tant ça bouillonne dans le creux de mes hanches. Je suis sa première fille, sa première vraie histoire d'amour, sa première fois. Son premier je t'aime. Mais malgré ce décalage, je retrouve une protection qui m'était devenue bien trop lointaine,  qui remonte à mes mots d'adolescente partagés avec le premier garçon. Je suis en harmonie parfaite avec elle, tant dans les rires que dans les pleurs que nous avons déjà partagés. J'apprends à ne plus être exigeante, à ne plus réclamer ce que moi même je ne suis pas en mesure d'apporter. Et je crois que cette simplicité me scie à merveilles, au beau milieu de cet appartement trop blanc qui nous protège et nous cache de la réalité.

« Et plus tard quand je serai grande, je saurai voyager dans le coeur des gens »

 

6 octobre 2010

Faux contact.

J'ai perdu le fil des mots. Oublier le sourire de la fille que je ne connaissais qu'à travers un souvenir partagé. J'ai l'impression que tout ça est derrière moi, que les mots m'ont tourné le dos et qu'il est temps de trouver un autre échappatoire. Tu m'as volé ma vie il y a déjà bien longtemps. A présent ma tête cogne le sol à chaque fois que les fossettes de ton sourire réapparaissent. On ne se cache plus. Tu seras toujours là. Je serais toujours ta marionnette sans ficelles, celle que tu possèdes quand nos joues se frôlent, alors que mes doigts frêles rêvent de s'écraser contre ta morosité. Jeunesse affamée, c'est quand j'ai l'impression de t'avoir oublié que ton regard ressurgi pour me rappeler un deuil à jamais fissuré. J'attends le jour où je ne ressentirai que de l'indifférence à ton égard. Mon seul désir est de te pourrir, de dévorer ton sourire qui hurle une victoire non justifiée. Des vies gâchées sous tes mains alcooliques. Je suis floue et mes jambes ne cessent de trembler.

1 août 2010

Master Maqui.

Augmenter le son des basses jusqu'à s'en crever les tympans. Ok Tokyo. Elle ne voit rien dans mes yeux qui lui figent son sourire contagieux. Elle ment et je pense que j'adore ça. Subtilité et complexité. Dans l'incapacité de savoir si ses mots me mentent, je crois que je ne la connaitrai jamais comme il le faut. Alors je lui dessine le personnage qu'elle me dicte et dont elle raffole. Finalement je crois que ses épaules sont assez fines pour cette image de fille manipulatrice et vicieuse qu'elle désire être. Entre ses mains reste son passé bancal qui aujourd'hui lui font cracher sur tous les types qui osent la regarder. Je sais qu'elle finira par me bousiller, mais le goût du risque me fait vibrer. Et pourtant j'arrive progressivement à lui faire lâcher prise et à me retrouver face à elle sans avoir à faire trembler mes jambes pour sa satisfaction personnelle. Elle est magnifique. Le défi serait d'éparpiller tout ce qu'elle pense être, bousiller sa coquille pour n'avoir que le vrai, que du brut. Rien ne nous relie, rien ne nous rapproche, nous n'avons rien en commun, et pourtant il y a cette complicité d'une nuit qui reste bien ancrée dans nos mémoires. Tous les sujets passent. Nous pourrions parler des heures si le présent était nôtre. Mais le temps file et nous savons pertinemment que nos destinées ne seront jamais à parier. Alors nous retournons dans les bras de celles avec qui nous avons commencé notre route, chacune de notre côté. Même si ça ne rime à rien, pourvu qu'on ne soit pas seule. La folie nous guette, les mensonges et l'envie de tout foutre en l'air avec un sourire révélateur et le regard empli de désir nous arrivent en pleine face. Entre provocation et agressivité, jouons avec l'extrême. Mes tripes n'y comprennent plus rien et mon crâne brûle furieusement d'incompréhension.

24 juillet 2010

Sur le fil.

C'est du noir et blanc sur les mains et tes pupilles qui se ferment brièvement sur notre histoire. Je t'ai bien trop cachée. Calcinées dans l'obscurité, je pensais qu'on éviterait ainsi de tanguer dans leurs bêtises. J'aurais aimé pouvoir ne parler que de toi, que ces mots te soient uniquement destinés. Pouvoir tirer qu'un seul trait promptement et jongler ensuite dans le cerceau à côté. Mais les frissons sous mes semelles ne sont que le témoin du bordel que je provoque dans le regard de celles qui osent tenir la corde. Ton silence ne me pèse même pas. Je sais que tu reviendras. C'est moi qui tient les ficelles depuis le début. Tu n'es pas la seule et c'est comme ça que je fous une claque à l'éventuelle douleur provoquée par ton départ. Je suis incapable de te rattraper, même si tu ne cesses d'hurler que c'est ce que tu désires pour imaginer que je puisse être attachée. Mais ce n'est pas le cas. Tu t'accroches et moi je fuis. Mon silence s'amuse à grignoter tes sentiments et font de toi une nouvelle proie. Et pourtant je ne cesse d'aimer le regard que tu poses sur moi. Tout en provocation, à la moindre courbure, je sais que tes mains vont se perdre et que ta respiration va vaciller au creux de mon oreille. Il n'y a aucun imprévu. J'ai beau fouiller partout, je crois que la folie des premiers jours s'en est allée. Si seulement tu savais que je ne me connais pas, et qu'il suffit peut-être uniquement de rentrer dans le jeu, pour qu'enfin je me taise. Et que je me mette à suivre la ligne blanche avec toi, sans broncher, jusqu'au bout.

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C'est le début des caresses coupantes, celles qui se plantent dans les vieux souvenirs.
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